Une terre d'histoire et de paysages baignée de mer et de soleil
Située au sud de la Provence, Hyères- les-Palmiers (Var, 56 047 habitants) offre une diversité de paysages remarquables. 6 308 hectares boisés, 30 km de côtes entre plages de sable fin et criques rocheuses, 7 000 palmiers et trois îles : Porquerolles, Port-Cros et Levant offrent un cadre de vie exceptionnel.
Son patrimoine naturel est très varié : les Salins, lieux de reproduction d’oiseaux sédentaires ou migrateurs dont des espèces protégées, les plages paradisiaques de Porquerolles ou de Port-Cros, les pinèdes littorales, les dunes en arrière des plages ou encore le Parc national de Port-Cros, connu pour sa richesse biologique et sa qualité paysagère. Grâce à ce patrimoine naturel exceptionnel, Hyères est l’une des communes de France les plus riches en matière de biodiversité. Le milieu marin, délimité par la baie de Giens et la rade d’Hyères, renferme le plus bel herbier de posidonies de la côte méditerranéenne française.
Labellisée “4 Fleurs” depuis 1996, la ville se voit décerner en 2022 le Prix national de la valorisation paysagère. Ses parcs et jardins sont remarquables, comme en témoignent le parc Olbius Riquier composé d’une serre exotique et de massifs de fleurs odorantes, le parc Saint-Bernard au pied de la célèbre Villa Noailles qui offre un panorama merveilleux et le parc Sainte-Claire, sur les hauteurs de la ville, qui abrite de nombreuses essences rares subtropicales d’Amérique du Sud et d’Australie.
Engagée pour la préservation de la biodiversité et le respect de l’environnement, la ville a mis en place des actions de protection du littoral et de gestion durable des espaces verts, des déchets et de la ressource en eau.
Nombre d'habitants : 55798
Département : Var
Distinction : 4 fleurs
Les parcs, jardins et loisirs de nature dans la commune
Parc Olbius Riquier
Ce parc, lieu bien connu des Hyérois, doit son nom à celui qui légua le terrain à la ville en 1868. En 1872, la commune demande à Albert Geoffroy Saint-Hilaire, pépiniériste et directeur du jardin d'acclimatation de Paris, de faire de ce parc un lieu d'acclimatation de végétaux exotiques en pleine terre.
Entre 1965 et 1991, d'importants travaux seront réalisés afin d'apporter à ce jardin une vocation zoologique et ludique.
Aujourd'hui, labellisé « Jardin remarquable » par le ministère de la culture et de la communication, c'est un parc urbain d'agrément et botanique, de composition caractéristique des jardins paysagers du XIXe siècle qui s'étend sur 7 hectares. Doté d'une serre exotique, il comprend de nombreuses essences rares.
Parc Saint-Bernard
Le parc Saint-Bernard s'étend sur 4 hectares au pied de la villa Noailles. À partir de 1925, Charles de Noailles fait planter un maquis méditerranéen au nord de la villa. Au sud, un jardin constitue le parc actuel, acquis par la Ville en 1973.
Au nord de la vieille ville qu'il domine, il est constitué de terrasses étroites reliées par des escaliers de pierre.
Consacré à la végétation du bassin méditerranéen, il offre une grande variété botanique et est labellisé « Jardin remarquable » par le ministère de la culture et de la communication.
Parc Sainte-Claire
Si l'histoire du castel Sainte-Claire, édifié par le découvreur de la Vénus de Milo, habité par la romancière Edith Wharton de 1927 à 1937 et repris par la Ville en 1957, est connue, celle de son jardin l'est moins.
Proche de la collégiale Saint-Paul, ses terrasses offrent, sur 6 500 m², des vues sur la ville, la plaine et la mer. Sa richesse botanique est importante, composée d'essences subtropicales d'Amérique du sud et d'Australie.
Il est le troisième jardin ancien de la ville labellisé « Jardin remarquable » par le ministère de la culture et de la communication.