Des espaces naturels omniprésents
Une rose pour La Grande Motte
Dans le cadre de sa marque LGM by, La Grande Motte a créé une rose avec l’horticulteur Meillan. Après avoir travaillé avec de nombreux designers et photographes, La Grande Motte donne la parole à ce rosiériste. Une fois encore la ville inspire les artistes. Cette fleur sera visible dans les jardins publics et privés.
Un parcours botanique caché au cœur du quartier de Haute Plage
Au cœur de la ville se cachent de nombreuses sentes piétonnes bien connues des Grand-Mottois. Dans le cadre d’un projet pédagogique en partenariat avec l’association des écologistes de l’Euzière, les élèves du collège local ont participé à deux journées de replantation de la végétation. De nombreuses essences typiquement méditerranéennes ont donc été implantées. Un circuit de découverte de ces différentes variétés d’arbres, est ainsi créé dans le quartier des villas. Dorénavant, tout le monde peut avoir accès facilement à ces espaces végétalisés. Un bel outil de communication dans notre démarche de sensibilisation à la gestion de l’environnement, à l’écologie et à la protection des espèces méditerranéennes.
Un rucher pour protéger les abeilles
Un espace naturel : la presqu’île du Ponant
Le rucher pédagogique de La Grande Motte créé en 2016 par l’Office du Tourisme, s’inscrit dans la démarche environnementale de développement durable que la ville a amorcée en abandonnant totalement, dans la gestion des espaces verts, l’utilisation des pesticides. Le rucher est installé sur la presqu’île du Ponant. Dans ce site préservé, à la végétation riche et abondante, les abeilles trouvent un cadre favorable et adapté. Les nombreuses floraisons qui s’y succèdent (acacias, chardons, tamaris, fleurs sauvages, ...) assurent le développement harmonieux de nos colonies, luttant ainsi contre la mortalité anormale qui les menace depuis quelques années en France et en Europe et bénéficient d’une pollinisation optimale. Pour cela, deux apiculteurs bénévoles apportent au rucher depuis deux ans une attention particulière et des soins réguliers, portant ainsi le « cheptel » de quatre à huit ruches. Ils transmettent leur passion en assurant également les visites guidées. L’installation d’un tunnel protégé a permis au public d’accéder au plus près des ruches sans risque et d’en découvrir les joies et les enjeux avec facilité. Cette logique de tourisme durable s’applique à l’ensemble de la biodiversité des rivages maritimes et lacustres et intègre la nécessité d’un comportement responsable. Les récoltes saisonnières de miel, vendues à la boutique de l’Office de Tourisme, permettent de faire découvrir et apprécier les produits de la ruche et leurs bienfaits.
Etangs lagunaires
Les lagunes, encore appelées étangs dans la région, sont des lieux de transition entre terre et mer, entre eau douce et salée. Elles comptent parmi les milieux littoraux les plus caractéristiques du Golfe du Lion. Elles ont en général une forte productivité biologique, raison pour laquelle une pêche artisanale, respectueuse des équilibres de l’environnement, y persiste de nos jours. Ce sont aussi des milieux variables (salinité et température changent considérablement selon les saisons), qui abritent des espèces particulières : muges, anguilles, gobies, blennies paons ou poissons- aiguilles sont adaptés à cette variabilité.
Digues : Support de biodiversité
Si les digues sont d’abord des ouvrages conçus pour protéger les ports ou « fixer » le sable des plages, elles fournissent aussi supports et abris aux organismes marins : un rôle positif pour la biodiversité. Les enrochements sont des supports pour toutes sortes d’algues qui, à leur tour, procurent des cachettes aux poissons (daurades, loups ou sars) et une nourriture aux animaux végétariens, au premier rang desquels les oursins. Avec un, simple masque, vous pouvez découvrir les innombrables alevins qui habitent cette véritable nurserie sous-marine.
Bancs rocheux
Stabilité dans un monde mouvant au milieu des vastes étendues de fonds meubles du Golfe du Lion, les secteurs rocheux sont des oasis de vie et de diversité. Leur principale qualité, c’est de ne pas bouger ! Insensibles aux courants, aux tempêtes, ils offrent supports et abris à de nombreuses espèces marines. La roche permet bien sûr l’accrochage de toutes sortes d’algues, mais pas seulement ! Des animaux fixés, comme les gorgones, les anémones coloniales dorées ou les éponges, prennent le relais dans les zones d’ombre ou en profondeur. Grâce à ces animaux fixés, souvent très colorés, grâce aussi aux poissons qui s’y concentrent, les fonds rocheux sont un terrain privilégié d’observation et de découverte pour ceux qui pratiquent la plongée.
Au large
Loin d’être vide, le grand large est un milieu de vie, c’est même le plus vaste de la planète ! Mais pour y subsister, il faut s’adapter à cet espace en trois dimensions, sans cachettes. Transparence ou coloration argentée, vie en banc ou nage rapide sont autant de moyens d’y survivre. Les organismes les plus nombreux restent souvent invisibles : ils constituent le plancton, ensemble des êtres vivants qui dérivent au gré des courants. Les méduses comptent parmi les rares animaux planctoniques visibles à l’oeil nus. Au large, on trouve aussi des espèces telles que le grand dauphin ou la tortue Caouanne.
Un centre de réacclimatation pour les tortues en convalescence
Le Centre d’Etudes et de Sauvegarde des Tortues en Méditerranée existe depuis 2003 et est situé au Grau du Roi dans les locaux du Seaquarium. Il étudie et soigne les trois espèces de tortues marines vivant en Méditerranée, dont la plus connue est la tortue Caouanne. Menacées d’extinction, plus de 300 ont été soignées depuis 2003. En 2014, un espace dédié à la réacclimatation des tortues blessées a été créé à La Grande Motte dans l’étang du Ponant. Après avoir été soignées au centre de soins, les tortues rejoignent cet espace en milieu naturel pour récupérer des forces et avoir ainsi plus de chances de survivre lorsqu’elles seront relâchées en mer. Dans ces conditions elles se réacclimatent progressivement à leur milieu naturel, récupèrent la masse musculaire perdue pendant la durée des soins tout en étant assurées de survivre, dans le cas où elles ne parviendraient pas à se nourrir immédiatement toutes seules.